Les Romantiques

Il pense toujours aux grands amours

Qui tremblent sous la terre. 

 

Laisse-moi des miettes. Pitié.

 

Son souffle illumine mes chaînes
Et ma langue s’éteigne dans cette nouvelle lumière.

 

Je reste debout, sans cris, lourde

Dans les bruits de l’oubli. 

 

J’exhale comme la lune austère. 

 

En vain, mon âme agite le vent

Et chante dans un abîme. 

 

Chants de vertige. Chants de supplice. 

 

Je pose sur mes genoux 

Et contemple tes pensées,

Prières dévorées,

Larmes des heures.

 

Frémissant et sourd,

Ton coeur succombe

Au crépuscule.